Des questions subsistent?

À partir de 5/6 ans, dès lors que l’enfant commence à acquérir et développer des compétences en écriture, prendre l’avis d’une graphopédagogue est une sage précaution. La plupart des élèves qui consultent tardivement connaissaient déjà des problèmes de graphisme en cycle 1 ou 2 (mauvaise tenue de crayon, crispation, lenteur). Ces difficultés s’aggravent généralement au collège, lorsque le rythme d’écriture en classe s’accélère. 

Absolument pas! Les difficultés rencontrées par les gauchers ne viennent pas de leur latéralité, mais bien souvent d’un enseignement inadapté à leurs spécificités.

Mais avec des ajustements simples et du matériel adapté, ils peuvent écrire tout aussi bien que les droitiers.

Une séance d'une heure au cabinet "Écrire avec le sourire" coûte 50€.

Chaque séance étant espacée de 3 à 4 semaines à l’exception des deux premières qui sont plus rapprochées, la rééducation revient globlalement à 50€ par mois.  Souvenez-vous que l'essentiel du travail se fait chaque jour, chez vous. Nul besoin de vous déplacer une ou deux fois par semaine jusqu'au cabinet comme chez d'autres spécialistes. 

⇒ Toute séance déprogrammée moins de 24h avant le rendez-vous est due.

Il n'y a pas prise en charge par la sécurité sociale. Certaines mutuelles prennent en charge les séances de graphopédagogie, renseignez vous auprès de la vôtre.

Dans le cas d'ouverture de droit à la MDPH, la rééducation en graphopédagogie peut être prise en compte dans l'allocation alouée (sur présentation de factures le plus souvent)

Ces deux professionnels de l'écriture poursuivent le même objectif - restaurer un geste d'écriture fluide, lisible et confortable - mais avec une prise en charge différente. 

• La graphopédagogie est une pratique pédagogique. L'enseignement est centré sur l'apprentissage de la forme des lettres et l'automatisation du geste graphique. L'entraînement est essentiel : le parent est présent durant la séance et des exercices sont à faire à la maison. Compter 8 séances en moyenne à raison d'une tous les mois.  

• La graphothérapie était à l’origine une spécialité de la graphologie, son approche est donc plus psychologique (thérapie par l’écriture).Un bilan graphomoteur est réalisé et la prise en charge plus longue, une quinzaine de séances de 45 minutes à raison d’une séance par semaine, sans la présence du parent. 

Si l’enfant peine à définir sa main scriptrice (qui écrit), un test de latéralité usuelle (Auzias) peut être effectué au cabinet pour les enfants de 4 à 11 ans.  

En moyenne, une rééducation s'étale sur 8 séances. (hors handicap et pathologies particulières)

Néanmoins, la meilleure garantie de réussite est l’implication et l’assiduité de la personne rééduquée. S’il s’agit d’un enfant, l’engagement du parent contribue tout autant au succès de la rééducation. 

En cas de dyspraxie légère, oui sans aucun doute. D’autant plus si l’apprentissage initial a été lacunaire. Lorsque la dyspraxie est associée à des troubles sensoriels (dyspraxie visuo-spatiale) elle est souvent sévère et dans ce cas, un suivi en orthoptie est indispensable. Associé à une rééducation de l’écriture plus longue qu'à l'habituel, des améliorations sont possibles. 

Cependant, chaque cas est à évaluer objectivement en fonction des attentes, du contexte (scolaire, professionnel, etc.) et de son coût cognitif. 

Des lignes d’écriture? Certainement pas! 

Au cabinet Écrire avec le sourire, on ne s’ennuie jamais ! Les activités s’enchaînent dans la bonne humeur, on bouge, on rit, on explore l'écriture, on relève des défis. Chaque atelier dure entre 5 et 10 minutes, juste ce qu’il faut pour garder l’attention et le plaisir intact. Une vidéo est disponible ici.

Bien entendu, ils sont les bienvenus au cabinet! 

Plusieurs situations peuvent les y conduire : une écriture devenue illisible avec le temps, des douleurs récurrentes, ou la nécessité d’améliorer son écriture pour des raisons professionnelles. Les troubles neurologiques ou les séquelles d’accidents qui affectent la motricité fine sont également des motifs valables de consultation.

Il faut consulter une graphopédagogue dès que vous observez des difficultés persistantes avec l’écriture. Que ce soit pour un enfant ou un adulte, j'interviens quand l’écriture devient illisible, douloureuse ou source de frustration. Les signes les plus courants sont une mauvaise tenue du crayon, une écriture particulièrement lente et laborieuse, ou un rejet complet de cette activité.

La graphopédagogie s'adresse aussi bien aux personnes souffrant de troubles spécifiques comme la dysgraphie qu’à celles qui souhaitent simplement améliorer leur écriture pour des raisons personnelles ou professionnelles.

-> signaux d'alerte ici.

Les guide-doigts peuvent sembler utiles, mais ils limitent le mouvement naturel des doigts et nuisent à la fluidité. Comme un plâtre, ils soulagent temporairement sans corriger la mauvaise tenue. Une rééducation en écriture est souvent nécessaire pour automatiser les bons gestes.

Retrouvez ici des conseils sur le choix du stylo.