Bien tenir son crayon
Tenir son crayon, ça s’apprend !
Découvrez le pas à pas qui mène à une tenue de crayon correcte. Commençons par les gauchers : saviez-vous qu'ils ne représentent que 13 % de la population ?
Pour guider les doigts, on place une "goutte de pluie" sur le pouce et le majeur… puis on les superpose pour faire apparaître un joli soleil, bien rond ! 
C’est la position idéale : pouce plié, crayon qui repose sur le majeur et dans la commissure pouce-index, et auriculaire et annulaire repliés.
On s’entraîne en jouant à « 1,2,3 soleil » pour automatiser le geste. Une bonne tenue de crayon, c’est la clé d’une écriture fluide et confortable !
On peut corriger une tenue de crayon à n’importe quel âge!
Pour y parvenir, il suffit de répéter le geste une dizaine de fois par jour, et juste avant chaque séance d’écriture. Avec de la régularité et un peu de patience, le corps et le cerveau adoptent naturellement cette nouvelle posture… et les bénéfices se font vite sentir !
Cependant, si la bonne position tarde à s’installer, il peut être utile de consulter en cabinet pour vérifier si certains réflexes archaïques liés à l’écriture freinent l’apprentissage.

Le tenue de crayon du droitier est similaire en tout point !

Tenir son crayon, c’est tout un art…
Vous pensez que la tenue du crayon n’a pas d’importance ? Détrompez-vous ! C'est pourtant la base d'une écriture fluide et sans douleur. Ce geste n'est pas inné: il requiert un apprentissage et nécessite de l'entraînement!
Qu'est-ce donc qu'une bonne tenue de crayon?
La tenue tridigitale distale, considérée comme la plus efficace, consiste à tenir le crayon avec le pouce, l’index et le majeur. Chacun joue un rôle bien précis.
- Le pouce est le "moteur" de l’écriture: par ses mouvements de flexion et d'extension permet de laisser une trace.
 - L'index, surnommé le “dormeur”, accompagne le mouvement sans effort, se laissant guider par le pouce.
 - Le majeur est considéré comme le "porteur" car il soutient à la fois le crayon et l’index.
 
Chacun de ces trois doigts tient le crayon au bout de sa phalange, légèrement fléchie, formant un petit “soleil” qui éclaire la main.

Et les autres doigts?
La tenue tridigitale, c’est parfait… mais qu’en est-il des deux autres doigts ? L'annulaire et le majeur trouvent leur place en se repliant dans le creux de la main, sans tension, pour accompagner le geste d’écriture en toute discrétion.

C'est tout?
La tenue du crayon ne dépend pas uniquement de la position des doigts : d’autres éléments entrent en jeu. C’est un geste technique — pas compliqué, mais précis — qui mérite d’être bien installé dès le plus jeune âge.
En maternelle, les comptines de doigts sont un excellent outil pour encourager une bonne prise en main du crayon. Je ne peux pas tout lister pour le moment mais en attendant voici l'une de mes comptines préférées, créées par une collègue graphopédagogue Isabelle Godefroy.
