Bien tenir son crayon
Tenir son crayon, c’est tout un art…
Vous pensez que la tenue du crayon n’a pas d’importance ? Détrompez-vous ! C'est pourtant la base d'une écriture fluide et sans douleur. Ce geste n'est pas inné: il requiert un apprentissage et nécessite de l'entraînement!
Qu'est-ce donc qu'une bonne tenue de crayon?
La tenue tridigitale distale, considérée comme la plus efficace, consiste à tenir le crayon avec le pouce, l’index et le majeur. Chacun joue un rôle bien précis.
- Le pouce est le "moteur" de l’écriture: par ses mouvements de flexion et d'extension permet de laisser une trace.
- L'index, surnommé le “dormeur”, accompagne le mouvement sans effort, se laissant guider par le pouce.
- Le majeur est considéré comme le "porteur" car il soutient à la fois le crayon et l’index.
Chacun de ces trois doigts tient le crayon au bout de sa phalange, légèrement fléchie, formant un petit “soleil” qui éclaire la main.

Et les autres doigts?
La tenue tridigitale, c’est parfait… mais qu’en est-il des deux autres doigts ? L'annulaire et le majeur trouvent leur place en se repliant dans le creux de la main, sans tension, pour accompagner le geste d’écriture en toute discrétion.

C'est tout?
La tenue du crayon ne dépend pas uniquement de la position des doigts : d’autres éléments entrent en jeu. C’est un geste technique — pas compliqué, mais précis — qui mérite d’être bien installé dès le plus jeune âge.
En maternelle, les comptines de doigts sont un excellent outil pour encourager une bonne prise en main du crayon. Je ne peux pas tout lister pour le moment mais en attendant voici l'une de meds comptines préférées, créées par une collègue graphopédagogue Isabelle Godefroy.
Retour Retrouvez ici des articles éclairants, du matériel adapté, et des conseils pratiques